Foire Aux Questions
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Les cours
Paul, MPI lycée Aux Lazaristes, Lyon (2023)
La prépa ça n’a rien à voir avec ce qu’on a vécu avant et il est très difficile de se la représenter si on y est pas déjà familier. La difficulté de la prépa, c’est qu’il n’y a pas de répit, et ce dès la rentrée: prendre du retard ou des mauvaises habitudes pendant les 3 premiers mois peut être une lacune que l’on traînera jusqu’aux concours, question de mental et d’effet boule de neige. Donc oui la prépa c’est dur, c’est éprouvant mais on en ressort grandi.e et il ne faut pas avoir peur de se jeter dedans.
Jules, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Oui dans le sens où la charge de travail est constante, conséquente et donc éprouvante. J’ai eu des périodes pas très drôles, où j’en pouvais plus, mais ça arrive à tout le monde. Le tout est de savoir rebondir. Mais les personnes que tu rencontres sont fantastiques et t’aident à faire passer cette charge ❤
Aeddan, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Il y a 2 types de colles, les colles scientifiques et les colles d’anglais. Pour les colles scientifiques, on est par trinôme devant une personne qu’on appelle colleur. On divise le tableau en trois et on a pour commencer, chacun une «question de cours» généralement, soit le professeur donne une liste de questions que le colleur doit poser soit le colleur est libre, il peut aussi ne pas en poser. Puis les exercices s’enchaînent, entre 1 à 3 par colle généralement. Le but c’est d’avoir un moment privilégié pour résoudre un exercice en étant accompagné et guidé si on bloque, de comprendre et d’approfondir le cours et si on est vraiment largué, de savoir de quoi on parle depuis 1 ou 2 semaines. On passe tous en même temps en parlant à tour de rôle, on a chacun des sujets différents. C’est une bonne part de notre occupation, se préparer aux colles en apprenant son cours et en faisant des exos, on en a 2 fois par semaine. 1 colle de maths 3 semaines sur 4, une colle d’info si pas maths, une colle de physique 1 semaine sur 2 en alternant avec les colles d’anglais. Et 2-3 fois dans l’année on a une colle de français (on ne la détaillera pas)
Les colles d’anglais c’est cette fois ci chacun son tour, on a 20 minutes de préparation sur un texte ou audio (anglais) et on doit faire résumé + commentaire (en anglais). Ensuite on a un passage de 20 minutes, on doit parler en continu 10-12 minutes et ensuite on a un entretien (questions réponses en anglais), puis un compte rendu du colleur sur notre prestation, en anglais ou français selon le colleur et notre niveau. Ça sert à rien de conseiller quelqu’un sur une langue qu’il ne parle manifestement pas bien.
Les colleurs font un compte rendu à nos professeurs, qui sont donc au courant de notre compréhension ou non du chapitre en cours et plus à même de connaître nos difficultés, même sur une classe de 48.
Garance, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Stressant. C’est utile pour bien apprendre son cours. Honnêtement je ne sais pas comment j’ai survécu 2 ans de colles.
Adel, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Stressant mais utile, c’est ça qui permet le plus d’encadrer les élèves en prépa, et ça permet aux élèves qui ont du mal à l’oral de s’améliorer pour ne pas être pris au dépourvu aux oraux des concours. L’avantage des colles aussi c’est qu’on en parle entre nous et ça permet de se souder et de se sociabiliser en vivant ces épreuves. Les colleurs ne sont pas horribles comme on peut le lire parfois, on est plus souvent déçu de nous quand on déprime après une colle plutôt qu’à cause d’un colleur. Souvent il y a 1 colleur par matière qui est assez exécrable mais ça permet aussi de bien réagir aux oraux lorsqu’on a quelqu’un de ce type.
Garance, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Un mini-projet de recherche vaguement en lien avec le thème de l’année. En te basant sur la frontière des cours de la spé, tu explores un sujet qui t’intéresse, en faisant des manipulations ou des expériences. Les profs te briefent et te surveillent de loin pour que tu ne te lances pas dans des trucs trop simples / difficiles. Il faut aussi que tu aies une bibliographie de 5-10 articles qui t’ont inspirés / aidés, pense à la faire pendant l’été entre mp2i et mpi. Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir le sujet le plus putaclic, mais de montrer à ton jury (lorsque tu présenteras ton rapport) que tu as su faire preuve de la mentalité et la démarche d’un ingénieur / chercheur. Si tu comptes préparer les ENS, parle du TIPE ENS avec tes profs et revois tes objectifs parce que tu es pas prêt aux semaines de nuits blanches à déchiffrer des articles manuscrits en russe scannés à l’arrache pour trouver une biblio.
Le petit Parisien, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Comme un grand oral mais niveau prépa en y mettant beaucoup plus de temps de curiosité et d’implication personnelle (pas comme le grand oral quoi)
Jules, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Pour plus d’information sur les TIPE, c’est par ici.
J’ai choisi une LVB car d’une part, il y a des points bonus aux concours, et d’autre part parce que dans toutes les grandes écoles la LVB est obligatoire, donc autant éviter de perdre tout le niveau obtenu en tant d’années. On peut se dire qu’on est en prépa et qu’on pourrait réviser ses cours et faire ses exercices au lieu de perdre deux heures par semaine à aller en allemand ou en espagnol (voir italien et autres), mais étant donné que souvent la LVB est sur le temps du midi, cela ne change pas grand-chose, car peu de personnes sont productives sur cette plage horaire. En plus, il y a vraiment très peu de devoirs à faire en dehors des cours pour la LVB.
Note: La LVB peut être obligatoire dans certains établissements
Victor G., MP2I lycée Descartes, Tours (2021)
Lou Ann, MP2I lycée Champollion, Grenoble (2021)
Étudiants et professeurs de MP2I/MPI (2024)
Il y a une grosse partie de théorie dans le programme d'informatique de MP2I/MPI mais celle-ci permet aussi de faire beaucoup de pratique. Dans la grande majorité des chapitres, il y a des choses à coder. Mais la MP2I n'est pas la formation la plus adaptée pour apprendre seulement à coder.Jeremy, MPI, Centre International de Valbonne (2023)
Les étudiants
Garance, MP2I lycée Champollion, Grenoble (2021)
Garance, MP2I lycée Champollion, Grenoble (2021)
Je ne faisais aucune activité en première année et je ne me sentais vraiment pas bien. J’ai fait beaucoup de muscu en deuxième année, mes résultats étaient un petit peu moins bons mais je me sentais très bien.
Adam, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Pour moi c’était compliqué : je pouvais avoir des loisirs les premiers jours de vacances + cours de peinture un soir par semaine mais c’est tout.
Adel, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Pas forcément, mais quand on est entouré de fanatiques de jeux vidéos alors qu’on y a jamais touché, on se demande régulièrement si on est dans la bonne filière…
Adam, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Non non les geeks savent être amis avec les non nerd + être un nerd n’est pas forcément un avantage pour les cours.
Adel, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
L’environnement et l’emploi du temps
Pacôme G., MP2I lycée Descartes, Tours (2021)
Je commence à travailler vers 9h finis vers 22- 23. Je prends au moins 2h de pause par repas. Et 2- 3 h de pause en tout pour les pauses que je prends impulsivement. Ceci varie si j’ai d’autre chose à faire (genre les courses + ménage), je me débrouille pour le faire le samedi Au total le WE j’essaie de prendre une soirée ou une matinée pour moi ou je fais rien (souvent juste après les DS).
Adel, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Souvent le week end je faisais pas grand chose, relire et ficher le cours qu’il reste et je finissais les TPs d’info ou projet d’info, j’avançais les DM en semaine parce que je les faisait à 2. Je fais peu le week-end parce que je travaille bien plus en semaine, le lycée ferme à 22H30 donc j’y restais en faisant tous ce qui était DM, exos, cours et preuves etc…
Garance, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
En première année, 6h par jour, en 2e année, zéro (mais je bossais beaucoup la semaine). Ce qui compte, ce n’est pas le volume horaire brut, mais la qualité du travail pendant ces heures. Mieux vaut ne rien faire le WE et être sur les starting blocks la semaine que de se forcer à travailler en étant contre-productif.
Le petit Parisien, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Oui, sans hésiter ! Outre le coût moins élevé, on est directement dans le lycée ou à proximité. On n’a pas tout le côté administratif à gérer comme c’est le cas avec un appartement. Certains internats, comme celui à Descartes, sont ouverts le week-end, ce qui est pratique pour ceux qui n’ont pas forcément le temps de revenir chez eux.
De plus, on est avec une partie de sa classe, on peut s’entraider dans les devoirs ou demander à des deuxièmes années si besoin. Il y a une très bonne ambiance.
Adrien, MP2I lycée Descartes, Tours (2021)
Le petit Parisien, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Pour les grandes vacances précédant la rentrée en MP2I, je conseille de :
- Se reposer et profiter : Pendant tes deux années de prépa, tu n’auras que peu de temps libre, alors profite de tes vacances pour faire des activités que tu aimes. C’est le point le plus important !
- Lire les livres de français : C’est le travail minimal indispensable avant l’entrée en prépa. Comme dit précédemment, tu n’auras pas le temps de les lire pendant l’année.
- Garder une petite place pour les activités intellectuelles : Tu peux par exemple faire des devoirs de vacances (regarde sur le site de ton futur lycée), mais vise principalement des révisions de terminale. Tu peux aussi lire des livres de vulgarisation scientifique, ou encore regarder des vidéos sur des sujets qui t’intéressent.
- Ne pas chercher un rythme de travail trop soutenu : Inutile de se mettre la pression avant même d’entrer en prépa. Il vaut mieux travailler quelques exercices à fonds de temps en temps plutôt que de chercher à enchaîner les chapitres.
Paul, MPI lycée Aux Lazaristes, Lyon (2023)
Je préciserais que les vacances avant l’entrée en première année sont aussi le moment de se faire des souvenirs avec les gens “pas trop proches” au lycée. Je ne sais pas si c’est l’expérience générale, mais une fois qu’on est en prépa il y a des gens qu’on perd de vue assez facilement, c’est pourquoi c’est typiquement le moment de faire des activités avec eux avant que ça ne devienne un cauchemar à organiser.
Carole, MPI lycée Aux Lazaristes, Lyon (2023)
L’admission
Étudiants en MP2I/MPI
Étudiants en MP2I/MPI
Nathan, MPI lycée Saint-Louis, Paris VIe. (2022)
Aeddan, MPI lycée Champollion, Grenoble (2023)
Les concours et les écoles
L’avantage principal est que les frais de scolarité ne sont pas aussi exorbitants que ceux des écoles de commerce. Plusieurs écoles publiques sont abordables car le prix est fixé par le ministère de l’Enseignement Supérieur, qui l’indexe sur celui des universités, soit 601 €/an. C’est notamment le cas de la plupart des écoles relevant du concours CCINP, comme l’ENSIMAG et l’ENSEEIHT (N7) (deux très bonnes écoles d’informatique), ou encore certaines INSA et Arts et Métiers.
Pour les ENS et Polytechnique, il n’y a pas de frais de scolarité (et elles peuvent même vous rémunérer contre un engagement décennal). Pour les autres écoles, le prix varie entre le plafond de 601 €/an et 4950 €/an pour l’ISAE-SupAéro, l’une des écoles publiques les plus chères.
Il existe aussi de très bonnes écoles dont les frais de scolarité sont “raisonnables”, entre 1500 € et 2500 € par an. C’est le cas de la plupart des écoles. Toutes les écoles du groupe Centrale ont des frais de scolarité fixés à 2500 €/an, sauf CentraleSupélec qui est à 3500 €/an.
En résumé, il y a des écoles avec des tarifs très raisonnables, et d’autres autour de 2000 €/an qui sont de très bonnes écoles. Il est relativement “facile” d’obtenir des prêts étudiants (jusqu’à 7500 €), même si ce n’est pas idéal de devoir contracter un prêt au début de ses études. Celui-ci sera généralement remboursé rapidement. À mon avis, les écoles d’ingénieur publiques sont assez accessibles, surtout si on les compare aux écoles de commerce. De plus, les bourses et les aides de certaines écoles peuvent réduire, voire annuler les frais de scolarité. La vie étudiante n’est d’ailleurs pas prise en compte dans le prix des écoles.
Maxime, MPI lycée Champollion, Grenoble (2024)